"Je voulais lancer un cri d’alarme quant à l’apprentissage de l’allemand en France. Ce changement d’époque nous montre l’importance d’une bonne entente franco-allemande pour l’Europe. Malheureusement, les chiffres sont réellement effrayants : il n’y a eu que 85 candidats admissibles au concours du CAPES, pour devenir professeurs d’allemand, pour 215 postes, ce qui n’était déjà pas beaucoup. Après la réforme du bac, nous avons aussi eu les chiffres des élèves qui font une spécialité allemand, c’est à dire qui ont le meilleur niveau : 51. C’est inférieur à la spécialité de latin. L’anglais et l’espagnol dominent presque totalement. Certes, il y a les classes européennes, et le baccalauréat international, mais si l’on veut avoir une connaissance intime de la langue allemande, il faut faire plus d’allemand dans les filières générales."