"Je voulais recommander un essai d’un romancier américain qui s’appelle Nathaniel Rich. L’essai s’appelle « Perdre la Terre » paru aux éditions du Seuil. Il est d’abord issu d’un article du New York Times qui avait été publié en 2018. Ce qui est passionnant c’est que c’est un récit du moment où les Etats-Unis auraient pu être à la tête de la lutte contre le réchauffement climatique et par le jeu de quelques acteurs en fait c’est le scénario inverse qui se produit. On suit une sorte de perte de mémoire organisée de la société américaine donc je voudrais rappeler qu’elle a été dans les années 60 et 70 la société où les scientifiques disaient le plus que le réchauffement climatique allait arriver, qui avait les lanceurs d’alerte les plus puissants. C’est très romanesque et palpitant. "