Les cent mots de la grande guerre

"Ce « que sais-je ? » m’avait échappé au moment de la célébration du centenaire de la guerre de 1914-1918. La quatrième de couverture promet que ce livre éclaire l’entrée en guerre, ses causes, ses acteurs, la vie des soldats au front, celle des sociétés à l’arrière, l’empreinte laissée par la guerre et sa mémoire. Et toutes ces promesses sont tenues par ce petit ouvrage."

"A près cette attaque à Halle en Allemagne, beaucoup s’interrogent. J’ai retrouvé un texte de Freya Klier, publié dans Die Welt en 2011, détaillant comment l’antisémitisme a été toléré en RDA. A entendre la mère de ce terroriste d’extrême-droite, qui déclare que son fils n’est pas antisémite, mais « seulement contre tous ceux qui dirigent la finance internationale ». Ce texte mériterait d’être publié en Français"

"Plutôt que de discuter la disparition des emplois au profit des robots, il centre le problème de l’IA sur la vraie question : celle de la liberté politique. Comme principal antidote, il propose d’établir le droit de propriété des individus sur leurs données personnelles. Je pense que c’est une bonne solution, et pour répondre à Thomas Piketty, cela rappelle que la propriété privée n’est pas seulement une condition du développement économique, mais aussi de la liberté politique."

"Je voudrais évoquer la disparition d’une amie, fidèle de cette émission, Georgette Elgey. Je voudrais saluer en elle plusieurs choses. Une mémoire exceptionnelle tout d’abord, qu’elle mit au service de son travail de journaliste et d’historienne. Sa monumentale histoire de la IVème République est fantastique, et formidablement éclairante. Sa bienveillance et sa tendresse méritent également d’être saluées, ainsi qu’un exploit, qu’elle raconte dans ses mémoires : quand elle fut menacée de ne pas pouvoir franchir la ligne de démarcation, avec toute sa famille, elle réussit, d’une façon qu’il serait trop long de raconter ici, à ne pas être déportée, mais aussi à déporter tout le régiment qui aurait dû la déporter. "

"Régis Debray y livre une charge héroïque contre Stendhal, pour défendre Victor Hugo. Il y eut une compétition pour savoir lequel des deux écrivains donnerait son nom au pavillon français de l’exposition internationale de Dubaï. Régis Debray, scandalisé que Stendhal l’ait emporté sur Hugo, se livre ici à un exercice totalement malhonnête d’un point de vue intellectuel, mais superbe. "

"Une anthologie des affiches politiques depuis la libération, réalisée par Grégoire Milot, un spécialiste de la communication politique. L’enchaînement de ces différentes affiches montre à la fois les changements esthétiques des différentes périodes, mais aussi comment le langage politique peut parfois mal résister au langage de la communication."