"Emmanuel Berl est à la veille d’une opération à laquelle il pourrait ne pas survivre. La pensée de sa mort le conduit à penser à ses disparus et les souvenirs qui remontent à sa mémoire sont déconcertants. Il écrit : « Les morts à la fois m’assaillent et me fuient Ils me ressemblent trop, ils se ressemblent trop peu les uns aux autres. Il y en a trop qui sont trop misérables. La mort leur prend plus que la vie ne leur avait donné. (…) Il me semble que, moi-même j’appelle ceux qui ne peuvent me joindre, comme je suis appelé par eux, et non moins vainement. »"