"Ce livre écrit par Constance Guichard-Poniatowski m’a beaucoup touché. Les deux noms de son patronyme (celui de son père Olivier Guichard et celui de son mari Ladislas Poniatowski) sont déjà une espèce de « Montaigu-Capulet » entre pompidoliens et giscardiens. Si ce livre m’a ému, c’est parce qu’il parle de gens et d’un monde que j’ai bien connus. Mais en le lisant, j’ai réalisé à quel point cette époque était révolue. C’est le témoignage de la fille d’un homme, au sens traditionnel du terme, celui d’une époque où les hommes ne s’occupaient pas beaucoup de leur famille, de leurs enfants, et particulièrement des filles. Et Olivier Guichard est un homme politique, très proche collaborateur de de Gaulle et lui étant entièrement dévoué. Ce livre est très bien écrit, par une femme qui a beaucoup souffert de cette situation, de ce père qu’elle admire pourtant. J’ai beaucoup apprécié d’y découvrir tout ce que je savais déjà au fond de moi-même."