"Je reste proche de la géopolitique avec ce livre d’Olivier Guez, qui avait déjà obtenu le prix Renaudot en 2017 pour son livre « La disparition de Josef Mengele », qui était remarquable. Ici, c’est un roman historique, ou de l’histoire romancée. Nous sommes au moment où l’empire ottoman est dépecé par la France et le Royaume-Uni, après la première guerre mondiale, et la création de ce qui est devenu l’Irak d’aujourd’hui. L’auteur construit son intrigue autour de figures hautes en couleur, et notamment Gertrude Bell, personnage romanesque à souhait : riche britannique, mi-archéologue, mi-agent secret. Une façon très plaisante de se plonger dans les origines du Moyen-Orient moderne."