"Un mot aussi sur le film de Polanski. Il est remarquablement joué, par des acteurs qui ne se laissent tenter par le surjeu à aucun moment, et Dieu sait si c’est facile quand on joue les bons ou les méchants. Sur l’aspect historique, on sait de quelle « novélisation » le film repose. Il en a les mêmes défauts : n’avoir pas bien compris ce que c’était que Picquart, et pour quelle raison Picquart a fait ce qu’il a fait. Il en a fait une sorte de bon samaritain héroïque. Ce film m’a fait le même effet qu’Amadeus. J’étais sorti furieux de la représentation de Mozart en punk hennissant dans ce film, et en même temps ébloui par l’intelligence du film, sa construction, sa splendeur, et toute l’envie qu’il pouvait donner d’écouter la musique. Je pense la même chose de J’accuse."