"Dans cette période, la lecture d’Alexandre Vialatte et des chroniques de La Montagne sont un grand recours, et je vous citerai la conclusion de l’une d’entre elles, où il s’interroge sur la gloire. « La gloire est une affaire qui ne concerne plus l’homme auquel elle voudrait s’adresser. On n’est jamais plus mort qu’en bronze. Ensuite, à partir de ce geste nécessaire, on entre dans l’anonymat.Il pleuvra, il fera noir, le square sera fermé. Les enfants qui reviendront de l’école regarderont à travers la grille, verront cette statue dans l’ombre, plus noire que l’ombre, et demanderont qui c’est. Avec respect au maximum. Voilà la gloire. Elle consiste à être oublié. À être oublié de façon personnelle ». "