"Je serai beaucoup plus superficielle, et j’aimerais vous parler du best-seller annoncé de l’été, le quatrième roman de Joël Dicker, d’ores et déjà en tête des listes de vente, premier tirage à 400 000 exemplaires. J’ai un sentiment très ambivalent, et je vous le livre. A la fin des 659 pages, quand vous refermez le livre, vous vous dites : « c’est vraiment nul ». Et pourtant durant toute la lecture se produit un phénomène d’addiction à l’intrigue qui est assez exceptionnel. Au final, je ne sais pas ce qui l’emporte : le plaisir de l’intrigue ou la déception d’avoir perdu son temps pour ce qui est tout, sauf de la littérature. "