"Ma brève est un peu tardive, mais j’en ressens profondément le besoin. La mort du dernier compagnon de la libération a été pour mes collègues de l’Assemblée nationale et moi-même un coup dur. Ce qu’il y a de formidable chez Germain, c’est une sens remarquable de ce qu’est l’action politique. Il est excessif de parler d’héroïsme à propos d’hommes politiques, ici cela ne l’est évidemment pas. La politique c’est le risque. Physique, moral, intellectuel, et juridique parfois. La politique, c’est l’acceptation de la lutte, et non le seul respect un peu gnan-gnan qui caractérise le débat actuel. J’ai eu la chance de connaître un peu Hubert Germain comme député, il y avait chez lui cette idée profonde que les hommes politiques d’aujourd’hui devraient retrouver pour rétablir un vrai contact avec le public : un homme politique n’est pas un fonctionnaire élu."